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Investigation Financière Economique et Boursière
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17 novembre 2009

L'indice des prix à la consommation est insuffisant et doit être remplacé. Exemple Baisse de la fiabilité de certains produits.

L'indicateur de référence de l'activité d'un pays est le PIB, Produit Intérieur Brut.

Son évolution est décomposée en deux effets, l'effet volume et l'effet prix.

L'effet prix est autrement appelé inflation.

Parmi les indicateurs de mesure de l'inflation figure l'IPC, l'Indice des Prix à la Consommation.

D'après les dernières données de l'Insee publiées le 13 novembre 2009, les prix à la consommation augmentent de 0,1 % en octobre 2009. Sur un an les prix afficheraient même une décroissance de 0,2 %.

Très bien ! Mais !

Après plus de quinze années d'utilisation, mon ex-frigidaire m'a lâché en plein été. Je le remplace par un réfrigérateur dont le vendeur m'annonce que la durée de vie moyenne d'un tel produit est de 5 ans environ.

Début d'année 2009, parmi les bonnes résolutions prises, j'ai fini par remplacer ma télévision à tube cathodique qui marchait depuis près de 10 ans par un téléviseur LCD écran plat. Il y a quelques semaines, brutalement, plus d'image. C'est la dalle m'annoncent les techniciens venus constater les dégâts. Résultat, ils vont en commander une et me la changer. Hors période de garantie (2 ans), le coût prohibitif de la réparation m'aurait obligé à racheter un téléviseur. Cette panne serait aléatoire et aurait pu tout aussi bien survenir au bout de 2 ans et demi. Heureusement en attendant ma bonne vieille TV à écran cathodique a repris du service.

Apparemment avancée technologique peut rimer en pratique avec diminution de la fiabilité.

A coût égal, une durée de vie moindre signifie que le produit en question coûte plus cher au consommateur.

L'indice des prix à la consommation prend-il cet aspect en considération ?

J'en doute.

Auquel cas l'inflation ressentie est plus élevée que l'inflation mesurée par l'Insee.

Le site de l'Insee confirme cette intuition.

Sur une page consacrée à l'IPC http://www.insee.fr/fr/themes/indicateur.asp?id=29&page=info_ipc.htm, l'Insee tente de répondre à la question suivante : je trouve que les prix augmentent plus vite que ce que dit l'indice.

Parmi les raisons mises en avant : la perception des prix en tant que consommateur est différente de la mesure objective traduite par l'indice, la focalisation du consommateur sur les prix des biens qu'il achète au quotidien, la part croissante des contrats d'abonnement qui réduisent le reste à dépenser, le passage à l'euro, la modification rapide des prix.

L'Insee indique clairement qu'elle ne suit pas la variation des quantités achetées d'un mois à l'autre. Alors que j'estime que des achats sont liés à la diminution de la fiabilité de certains produits.

L'exemple des produits rarement achetés comme une télévision est cité, les prix de ces biens durables auraient eu tendance à baisser. Les ménages n'auraient pas enregistré ces baisses dans leur appréciation de l'inflation, mais les auraient mises à profit pour augmenter leur consommation de ces produits ou pour monter en gamme.

C'est vrai, sauf que l'aspect fiabilité et durée de vie n'est pas du tout appréciée.

Et la montée en gamme d'un téléviseur qui ne marche pas et n'est pas fiable n'est plus du tout vécue comme une montée en gamme.

En conclusion, il serait temps que l'indice du coût de la vie devienne davantage une référence que l'indice des prix à la consommation, trop éloignée de la réalité vécue des citoyens.

Evolution qui est du ressort des politiques. Mais les hommes et femmes politiques ont-ils vraiment intérêt à suivre ce mouvement ?

Définition Insee de l'indice des prix à la consommation (IPC)

L'indice des prix à la consommation (IPC) est l'instrument de mesure, entre deux périodes données, de la variation du niveau général des prix sur le territoire français.

Il s'agit des prix des biens et des services proposés aux consommateurs sur l'ensemble du territoire. L'Insee suit les prix affichés toutes taxes comprises (TTC). Cela comprend les soldes et les promotions, mais exclut les réductions privées (cartes de fidélité) et les remises en caisse.

Une faible part, moins de 5 %, des biens et services ne sont pas couverts par l'indice : il s'agit principalement des services hospitaliers privés, de l'assurance vie et des jeux de hasard.

D'après l'Insee, l'indice tous produits pour l'ensemble des ménages est l'indice synthétique qui permet de mesurer l'inflation. C'est celui qui est généralement repris dans les médias.

Poids des deux exemples cités dans l'IPC

L'indice mensuel des prix à la consommation de l'ensemble des ménages, comporte, sur une base 10 000, une composante 0531 Gros appareils ménagers électriques ou non (-0,5 % sur un an) de pondération 71 et une composante 0911 Equipements audio-visuels photographiques (-16,1 % sur un an) de pondération 68. C'est dans ces composantes que mon réfrigérateur et mon téléviseur sont concernés.

La problématique de la fiabilité des produits ne concerne pas seulement ces deux exemples : voiture, ordinateur, ...

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Commentaires
H
Je suis tout à fait d'accord avec cet internaute qui écrit qu'un appareil électro-ménager comme un réfrigérateur qui dure cinq ans aujourd'hui au lieu de vingt il n'y a pas si longtemps coûte plus cher au consommateur puisque sa durée de vie et sa fiabilité sont écourtées.<br /> <br /> Je suis d'ailleurs étonné que ces brillants statisticiens aient oublié les bases de l'économie que l'on apprend à l'école primaire: le prix d'un produit comprend le prix d'achat et le prix de revient relatif à l'usure du produit, les frais d'entretien ou de réparation éventuels.<br /> <br /> <br /> <br /> Si on achète deux produits identiques au même prix mais dont l'un est supérieur en qualité à l'autre, le second n'affichera pas un prix en baisse"réelle" pour le client si cette meilleure qualité ne s'accompagne pas en même temps d'une plus grande solidité, fiabilité et donc d'une durée de vie supérieure au premier ou tout au plus égale.<br /> <br /> En effet, à prix "égal" pour deux réfrigérateurs, celui qui durera la plus longtemps sera l'appareil le plus solide car il tombera en panne beaucoup moins souvent et reviendra donc au bout du compte moins cher au client à la fin de sa vie puisqu'il lui fera économiser plus longtemps des frais de réparation coûteux, même si ce réfrigérateur est bas de gamme alors que le premier est haut de gamme.<br /> <br /> <br /> <br /> La qualité d'un produit ne se définit pas uniquement par les options qu'il propose, sa puissance pour un ordinateur ni ses applications,mais aussi par tous les critères que je viens de citer que ne retient jamais le commerce.<br /> <br /> Je le répète donc car un enfant de dix ans a appris ces notions élémentaires à l'école primaire:prix d'un objet est égal au prix d'achat plus prix de revient.<br /> <br /> Afin d'éclairer cet internaute, l'une des raisons de la baisse de fiabilité des réfrigérateurs est que le gaz réfrigérant qui a remplacé le fréon de ces appareils pour des raisons écologiques présente l'inconvénient de réfrigérer beaucoup moins bien les aliments et contribue hélas à une baisse sensible de leur durée de vie.<br /> <br /> En ce qui concerne l'indice des prix à la consommation, les prix ont augmenté pour les biens d'équipement et l'électro-ménager même s'ils ont baissé sur les étiquettes puisque l'INSEE en a donné la raison: ces produits sont importés et fabriqués pour la plupart dans des pays à faible coût de main-d'oeuvre; il est donc logique que les prix semblent sensiblement plus bas même s'ils augmentent du fait de leur qualité moindre à tous de points de vue;fiabilité, solidité, durée de vie.<br /> <br /> Tout le monde sait qu'un produit fabriqué entièrement en France est de meilleure qualité et donc durera plus longtemps qu'un produit fabriqué en Chine, indépendamment de sa gamme.<br /> <br /> Par conséquent, même si le prix est beaucoup plus bas, on en changera ou on le réparera plus souvent et le prix final prix d'achat plus prix de revient sera plus élevé pour la camelote fabriquée en Asie que pour le produit de qualité fabriqué en France.<br /> <br /> La moralité est que la baisse de qualité donc de durée de vie d'un produit de ce genre contrebalance défavorablement son prix plus bas.<br /> <br /> Le consommateur, en achetant des produits importés les paie donc plus cher puisque la baisse de qualité annule la baisse de prix dans le meilleur des cas, au pire-ce qui est le plus fréquent- présente un rapport qualité-prix défavorable comparé au produit importé.<br /> <br /> L'INSEE devrait donc conclure, s'il était cohérent avec lui-même, que les prix augmentent pour 80 pour cent des produits que nous consommons et réviser sa définition de l'indice des prix en y ajoutant celui du coût final à la consommation.<br /> <br /> En revanche, en ce qui concerne les produits alimentaires français de même nature à quantités égales et à prix différents, celui qui sera de plus mauvaise qualité tant au pont de vue diététique qu'au point de vue gustatif sera et coûtera plus cher que celui de meilleure qualité qui affichera un prix supérieur.<br /> <br /> Cela vaut évidemment pour tous les produits quelle que soit leur nature à condition que l'on puisse établir des comparaisons sérieuses.<br /> <br /> On ne peut sérieusement comme le fait l'INSEE comparer le prix d'un produit asiatique à celui d'un même produit fabriqué en France ou dans un pays à fort coût de main-d'oeuvre puisque sans en être conscient, l'INSEE reconnaît que le consommateur se plaint de voir un produit de meilleure qualité qu'un autre de même nature plus cher sans se rendre compte que la qualité doit être rémunérée à son juste prix et à son juste coût et qu'en réalité ce produit affiche un prix plus bas que l'autre de moins bonne qualité.<br /> <br /> Je souligne que l'INSEE n'est pas conscient de se contredire puisque d'un côté il justifie qu'un produit de meilleure qualité soit plus cher qu'un autre de même nature mais de qualité moindre en affirmant qu'au final le prix est plus bas-ce qui est juste pour la qualité et le prix si on intègre prix de revient et prix d'achat, alors que selon la vraie définition du prix d'un produit et de sa qualité, il affirme que les produits importés sont moins chers que s'ils étaient fabriqués en France alors que seule l'étiquette le laisse croire.<br /> <br /> Or, l'INSEE sait pertinemment que les produits importés des pays à faible coût de main-d'oeuvre sont plus chers à produits identiques que ceux fabriqués en France puisqu'il faut en changer plus souvent comme les ordinateurs ou aspirateurs, par exemple.<br /> <br /> Il serait donc judicieux que le gouvernement et l'INSEE donnent une juste définition de la qualité et du prix intégrant tous les critères de bon sens que je viens de citer afin de publier des indices reflétant le vrai prix des produits.<br /> <br /> <br /> <br /> Il serait judicieux aussi et plus fiable en ce qui concerne la définition du revenu brut des Français de ne pas y intégrer certaines prestations sociales comme les allocations familiales, allocations logements et autre allocations qui ne constituent pas des revenus mais des aides souvent temporaires dont bénéficient beaucoup de familles pour les allocations familiales par exemple et qui sont indépendantes des revenus de celles-ci.<br /> <br /> Les seuls revenus à prendre en compte devraient être ceux des loyers perçus quand on loue un bien et ceux provenant de son travail, de sa retraite et certains comme les pensions d'invalidité, allocations aux adultes handicapés le cas échéant et les allocations chômage et pensions de réversion.<br /> <br /> Les revenus de l'épargne étant souvent très faibles ne devraient pas être pris en compte pour la plupart des Français ne devraient pas être pris en compte non plus.<br /> <br /> Il est aberrant que l'INSEE inclue dans le revenu brut disponible les allocations logements qui ne constituent qu'un appoint ponctuel et temporaire dans la vie d'un individu de même que les allocations familiales ou pour jeune enfant.<br /> <br /> Ces aides ne sont pas des revenus mais des appoints dont bénéficient tous les Français qui répondent aux critères exigés.<br /> <br /> Si l'INSEE ne retenait que les revenus que je viens de citer, elle rendrait compte réellement du pouvoir d'achat réel des Français propriétaires et locataires qui est très bas pour la plupart quoi qu'il en dise.<br /> <br /> De plus, ses statistiques sont macro-économiques et non micro-économiques .<br /> <br /> Or, la vraie vie pour les Français est celle qu'ils vivent par ménage ou par personne et non ce dont rend compte l'INSEE avec des moyennes qui cachent beaucoup de disparités avec des chiffres globaux et le revenu provenant essentiellement de l'activité, de la retraite ou du chômage exclusivement, beaucoup d'autre sources de revenus" étant soumises à certaines conditions d'âge,de nombre d'enfants, etc, donc temporaires et ne constituant qu'un appoint ou une aide d'Etat indépendants des revenus dans ces cas.<br /> <br /> Il en est de même pour l'allocation de rentrée scolaire qui est un aide d'Etat temporaire, un appoint qui ne rémunère pas une activité mais est destinée comme son nom l'indique à financer une partie des achats de fournitures scolaires pour les parents qui en ont besoin .<br /> <br /> Une allocation n'est pas un revenu sauf le loyer qui est encaissé régulièrement par le propriétaire pendant une durée assez longue.<br /> <br /> Jacky HARMAND
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